Il me faut
cependant apporter une précision à ce que j’écrivais l’autre jour – à propos
des lunettes : « alors que je
ne suis pas a priori un fétichiste
des lunettes […], j’ai, grâce à leurs initiatives, appris le
plaisir extrême que l’on pouvait prendre à se faire sucer par une femme ayant
gardé ses lunettes […] »
De mon côté, je
n’ai jamais eu le « fantasme de la femme à lunettes » (décliné dans l’imagerie
pornographique en divers stéréotypes : la femme mûre, la secrétaire, la
doctoresse, l’écolière en kilt…) : il y a simplement que nombre des femmes
qui ont eu la bonté de se prêter à moi se trouvaient en porter – peut-être
parce qu’étant dans leur majorité de grandes lectrices, elles s’étaient abîmé
la vue sur leurs livres... Et il ne me serait jamais venu à l’idée de leur
demander de garder leurs lunettes au moment où elles prenaient ma queue en
bouche (preuve en est que deux d’entre elles les retiraient toujours : je
les ai toujours laissé faire).
De leur côté
(et à ces deux exceptions mises à part), si ces femmes gardaient leurs lunettes
au moins pour fellationner, ce n’était pas non plus par l’effet de quelque fantasme
fétichiste (à la différence de S., mon initiatrice au fétichisme du pied) :
c’est tout simplement parce que, du point de vue de celles que j’ai alors
questionnées, c’était mieux pour elles.
La si belle J.
qui souffrait de problèmes ophtalmologiques très lourds (astigmatisme inverse et hypermétropie) les gardait tout
simplement parce qu’elle voyait beaucoup trop mal en les ôtant. Il y avait en
revanche un peu de coquetterie chez d’autres qui se trouvaient moins belles lorsqu’elles
ne les portaient pas : ainsi V., chez qui l’accommodation visuelle ne passait
pourtant que par de légers plissements de nez et froncements de sourcils, se trouvait
« grimaçante » sans lunettes, tandis que D., qui devait écarquiller
les yeux, craignait de creuser ainsi des rides sur son front (elle qui n’avait
que 20 ans !) ; quant à A., elle craignait d’exposer ainsi un
strabisme trop voyant. La même D. devait ajouter un autre motif, le seul que m’exposerait
aussi O. : la crainte qu’une giclée de foutre intempestive leur irrite la
cornée ; principe de précaution en somme.
E. quant à
elle faisait encore mieux que garder ses lunettes : elle qui d’ordinaire
ne portait que des lentilles enlevait celles-ci et les remplaçait par des
lunettes dans le déduit. C’est que, m’avait-elle expliqué avec l’impudique
candeur qui faisait son charme, si elle aimait avec ferveur prodiguer une
« gorge profonde », cette pratique lui tirait cependant quelques
larmes la première fois que le gland lui touchait la luette, et que par le
passé les dites larmes lui avaient parfois causé quelques désagréments avec ses
verres de contact.
Aussi bien n’est-ce
pas à un fétichisme des lunettes que ces jeunes femmes admirables m’auraient ainsi
initié : c’est plutôt que, à les voir garder ainsi les lunettes sur le nez
tandis que leurs lèvres allaient et venaient le long de ma queue, j’ai fini par
prendre goût à cet accessoire – par savourer, au-delà de son utilité
contingente, le piment particulier qu’il donnait à de telles pipes :
quelque chose comme un décalage ironique et délicieux entre cet objet symbole d’intellectualisme
et de sérieux et l’ardeur délurée que ces jeunes femmes mettaient à une
pratique aussi charnelle. Il me semble que les lunettes apportent au
gamahuchage un humour des mieux
venus.
La prochaine fois : garder mes lunettes de presbyte lorsque je suis à ses genoux, jeter quelques oeillades espiègles par-dessus mes verres et observer sa réaction
RépondreSupprimerJe ne doute pas une seconde que vous serez délicieuse ainsi. Ne manquez pas de me faire part du résultat.
RépondreSupprimerJe me rends compte que ma réponse peut fâcheusement prêter à confusion. Ma seconde phrase ne renvoyait pas à la première phrase de mon commentaire (« Je ne doute pas une seconde que vous serez délicieuse ainsi. ») mais aux derniers mots du votre (« … et observer sa réaction ») : de sorte que « Ne manquez pas de me faire part du résultat » signifiait « Faites-moi savoir comment l’heureux élu aura pris la chose » et non « Envoyez-moi une photo. »
RépondreSupprimerRire."Observer sa réaction" prêtait également et évidemment volontairement à confusion. Je ne manquerai donc pas de vous faire savoir s'il aura été sensible à l'humour de la situation.
RépondreSupprimerAh ? « Observer sa réaction » m’a paru parfaitement clair à la lecture.
RépondreSupprimerMais en effet, ne manquez pas de me raconter…